Bonsoir
Actualité chargée ces temps-ci, n’est-ce pas?
Je fais un retour sur l’un des chapitres les plus dynamiques du livre d’Elie Barnavi, dont je vous ai parlé la semaine dernière.
Les racines chrétiennes de l’Europe : une évidence a priori même pour les plus athées d’entre nous…En cherchant cette identité culturelle, ciment de tout un continent, l’historien israélien est fatalement tombé sur le rôle de la Chrétienté. La grande qualité de cette analyse réside dans son équilibre : si l’Europe a des racines chrétiennes, elle a également été forgée par les « barbares » et par l’exercice de la raison.
Du coup, ce n’est plus seulement à une analyse historique que nous sommes conviés, mais bien à une espèce d’archéologie de l’Europe où l’on relève les différentes strates d’organisation de la société…
Intéressant, car cela permet une vision d’ensemble impartiale, et cela permet de travailler, de réfléchir sur les époques de transition. L’on dépasse alors les polémiques binaires qui fondent encore beaucoup de nos débats…Malheureusement.
Cette réflexion, Elie Barnavi la mène depuis plusieurs années, lui qui est le conseiller scientifique du musée de l’Europe. Et parce que la réflexion a quand même débouchée sur une mini-polémique, je vous invite à visiter le site du MoDem, pour prendre connaissance du dialogue Barnavi-Bayrou sur l’épineuse question -à l’époque- d’une inscription dans feu le Traité constitutionnel de la mention d’une origine chrétienne…
A vous lire